La mixité scolaire, faux progrès et vrai déracinement
Depuis les années 1960-70, l’enseignement mixte s’est imposé dans l’éducation publique française comme un symbole de “progrès” et d’égalité. En réalité, il s’agit d’une construction artificielle, imposée sans considération pour les différences naturelles, psychologiques et cognitives entre garçons et filles. Cette mécanique déconstructiviste a entraîné des conséquences profondes sur l’instruction, la culture, la société et la famille.
Historiquement, l’enseignement mixte s’est développé dans le sillage de Mai 68 et de la loi Haby (1975), qui a unifié le collège unique. La mixité, rendue obligatoire en 1975 dans les établissements publics, a été présentée comme une étape vers l’égalité des chances, mais en réalité, elle fut le vecteur d’une révolution silencieuse des valeurs.
Sur le plan philosophique, cette déconstruction s’inscrit dans l’héritage du nominalisme moderne (Michel Foucault, Simone de Beauvoir, Judith Butler) qui défend l’idée que le sexe n’est qu’une construction sociale. À l’opposé, la tradition aristotélicienne et thomiste affirme la complémentarité naturelle et finaliste des sexes.
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1. Confusion des rôles et destruction des repères
L’enseignement mixte a progressivement aboli toute forme de différenciation entre les sexes, au nom d’un égalitarisme forcé. Or, les garçons et les filles n’ont pas les mêmes rythmes de maturité, les mêmes centres d’intérêt ni les mêmes besoins pédagogiques.
•Dans une étude de 2015 (OCDE), les garçons français sont en moyenne 20 % moins performants en littératie que les filles.
•Les filles, de leur côté, abandonnent davantage les filières scientifiques en milieu mixte (source : MEN, 2021).
•Un rapport du HCE (2014) indique que 83 % des filles de collège estiment que le regard des garçons influence leur attitude en classe.
La mixité entraine une perte de repères identitaires : chacun est incité à se modeler selon des stéréotypes inversés. Cela crée une société de confusion, sans ancrage ni stabilité.
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2. L’égalitarisme forcené : le refus de la réalité naturelle
Le dogme de l’égalité absolue entre les sexes nie les différences biologiques, psychologiques et sociales. Tout doit être aligné : mêmes méthodes, mêmes attentes, mêmes comportements attendus.
•L’étude PISA 2018 montre que les élèves français sont parmi les plus anxieux d’Europe, en particulier les filles en milieu mixte.
•Les écoles non-mixtes, notamment privées, affichent souvent de meilleurs résultats académiques et un climat scolaire plus serein (INSEE, 2017).
La philosophie sous-jacente est celle du constructivisme radical, qui nie toute essence humaine stable, au profit d’une identité fluide, interchangeable et disponible pour le conditionnement.
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3. Division des responsabilités et effondrement de l’autorité
L’homogénéisation des genres à l’école a provoqué une confusion dans la répartition des rôles sociaux et familiaux. L’enseignant n’est plus une figure d’autorité mais un animateur. Le père est délégitimé. La mère est incitée à quitter son rôle central d’éducatrice.
•Entre 1980 et 2020, le taux de familles monoparentales est passé de 10 % à plus de 25 % (INSEE).
•50 % des enfants vivent au moins une séparation parentale avant 18 ans (INED).
Cette fragilité de l’encadrement familial a délégué la formation morale et civique aux institutions, avec un résultat catastrophique : incivilité, nihilisme, dépression juvénile.
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4. L’émancipation dévoyée : travail des femmes et abandon de l’éducation familiale
L’émancipation de la femme, soutenue par la contraception (1967), l’avortement (1975), la création massive de crèches et la mise en place de quotas “positifs” dans les institutions, a abouti à une marginalisation du rôle maternel et éducatif.
•85 % des enfants de moins de 3 ans sont placés en garde collective ou chez une assistante maternelle (DREES).
•Une étude de l’INSERM (2019) montre que les enfants de moins de 6 ans passés en crèche à temps plein présentent plus de troubles du comportement.
Ce déplacement de la responsabilité éducative favorise une société de producteurs-consommateurs, déracinés de tout lien vertical familial, spirituel ou historique.
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5. Le lien avec le système monétaire inflationniste
La déconnexion de la monnaie d’avec l’étalon or (1971) a permis une création monétaire illimitée, entraînant :
•Une inflation structurelle, ayant fait chuter la valeur du franc puis de l’euro de plus de 80 % en pouvoir d’achat depuis les années 70 (Banque de France).
•Une double imposition des ménages par le travail des deux parents.
Cette course à l’emploi féminin n’a pas été un choix culturel, mais une nécessité économique induite par une fraude systémique du système fiduciaire.
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6. Sabotage des valeurs chrétiennes et effacement du modèle familial
L’enseignement mixte a été un vecteur de déchristianisation. En niant la différence des sexes, en méprisant la vocation maternelle, l’école publique a renié les fondements de la civilisation européenne :
•La famille comme cellule de transmission de la foi, de l’ordre et de l’héritage.
•L’homme et la femme comme partenaires complémentaires, selon l’enseignement de l’Église.
Saint Thomas d’Aquin rappelait que l’ordre naturel est inscrit dans la loi divine. Le renversement actuel conduit à un monde sans vérité, où les repères sont liquéfiés pour mieux soumettre les masses.
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Plan d’Action Radical : Revenir au Modèle Familial Traditionnel
1.Sortir du système éducatif public mixte : opter pour des écoles hors contrat, ou l’instruction à domicile, avec enseignement non mixte.
2.Redonner à la mère son rôle central : réhabiliter le foyer comme lieu d’instruction morale et culturelle.
3.Supprimer les quotas et discriminations “positives” : rétablir la mériteocratie naturelle, sans biais artificiel.
4.Rétablir une monnaie saine : lutter contre le modèle inflationniste pour rendre possible une vie de famille sur un seul salaire.
5.Réintroduire les repères chrétiens dans l’éducation : respect des différences, complémentarité des sexes, primauté de la famille.
6.Encourager la création de communautés éducatives autonomes : rurales ou locales, fondées sur l’ordre, le savoir et la foi.
7.Former les parents à la philosophie réaliste : pour résister à la déconstruction et restaurer une pensée enracinée dans le réel.
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Conclusion : L’urgence d’une reconquête culturelle et familiale
L’enseignement mixte n’est pas une simple méthode pédagogique : c’est un projet politique et anthropologique qui vise à effacer les repères, diviser les sexes, liquéfier les rôles, et soumettre les familles à l’État.
Il est urgent de réhabiliter un modèle où les garçons deviennent des hommes, les filles des femmes, et les familles des bastions de civilisation.