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La Destruction Ordonnée de l’Intelligence : Une Stratégie de Neutralisation des Esprits

Un Plan Méthodique pour Asservir les Peuples

Depuis plusieurs décennies, nous assistons à une destruction méthodique de l’intelligence, du savoir et de la science authentique. Cette érosion n’est pas le fruit du hasard, mais bien d’une stratégie subtile et pernicieuse, orchestrée par des forces ayant pour but de neutraliser les résistances intellectuelles et morales des peuples.

L’objectif est clair : rendre les individus incapables de raisonner par eux-mêmes, en les soumettant à des dogmes idéologiques et technologiques, afin qu’ils deviennent dociles et manipulables. Ce processus s’appuie sur plusieurs mécanismes de subversion qui attaquent le langage, l’éducation, la science, la culture et les modes de pensée.

Voyons en détail ces leviers d’abrutissement et de conditionnement des masses.

1. L’Inversion Systémique du Langage : La Perte du Sens des Mots

Le premier outil de cette destruction intellectuelle repose sur la perversion du langage. En déformant le sens des mots, on modifie la perception de la réalité.

Le langage est la base de la pensée. Si l’on corrompt les mots, on pervertit la pensée. Aujourd’hui, des termes autrefois neutres ou précis sont détournés pour servir une idéologie.

La guerre devient une “opération de maintien de la paix”.

La censure devient de la “modération”.

L’endoctrinement idéologique devient de “l’éducation”.

L’échec économique devient une “croissance négative”.

Ce processus d’inversion linguistique neutralise la capacité de penser et de réagir des individus, piégés dans une novlangue qui leur impose une vision falsifiée du monde.

2. Réalistes vs Nominalistes : La Manipulation par le Langage

Deux courants philosophiques opposent les défenseurs de la vérité objective (réalistes) et ceux qui estiment que les mots ne sont que des conventions arbitraires et malléables (nominalistes).

Les nominalistes modernes, souvent à la solde du pouvoir, usent de cette flexibilité pour détourner la réalité en redéfinissant le sens des mots selon leurs intérêts.

Un homme devient une femme sur simple déclaration.

L’identité nationale devient un concept “raciste” et “exclusif”.

Le savoir objectif est remplacé par des “vérités subjectives” ou des “expériences vécues”.

Cette distorsion volontaire du langage désarme les peuples intellectuellement, les enfermant dans un carcan idéologique où toute contestation devient impossible.

3. Mathématiques Modernes : Faire Croire que 2 + 2 = 5

La manipulation de la réalité ne se limite pas au langage : elle touche aussi les mathématiques et la logique.

Dans les nouveaux paradigmes éducatifs, il ne s’agit plus d’apprendre des vérités objectives, mais de promouvoir un relativisme où la vérité est “une construction sociale”.

Des “pédagogues” vont jusqu’à remettre en cause les fondements des mathématiques :

•En France et aux États-Unis, certains défendent que les mathématiques seraient “racistes” et “oppressives”.

•Certains systèmes éducatifs valorisent le ressenti plutôt que la logique, comme lorsqu’on accepte qu’un élève réponde que 2 + 2 = 5, sous prétexte qu’il faut respecter son “processus cognitif”.

Cette attaque contre la logique vise à déconstruire la capacité de raisonnement et à imposer une obéissance aveugle aux dogmes idéologiques.

4. L’Abandon de l’Enseignement Classique* et Mai 68 : Sabotage du Savoir et de la Discipline

Dans les années 60, et en particulier après Mai 68, l’enseignement classique a été abandonné sous prétexte de modernisation et de progressisme.

L’enseignement classique reposait sur :

  • La maîtrise du latin et du grec, bases des langues et de la rhétorique.
  • Une éducation fondée sur la rigueur et la discipline, inculquant une capacité à penser logiquement.
  • Un apprentissage approfondi de la philosophie, des mathématiques rigoureuses et de la littérature classique, forgeant un esprit critique structurant.

Avec Mai 68, tout cela a été balayé :

  • La discipline et l’autorité ont été dénigrées.
  • La médiocrité a remplacé l’excellence sous prétexte d’égalité.
  • L’enseignement s’est aligné sur un modèle laxiste, produisant des générations sans repères intellectuels solides.

L’enseignement classique repose sur un modèle éducatif structuré autour des arts libéraux, qui étaient à la base de l’éducation dans l’Antiquité et le Moyen Âge. Il se divise en deux grandes parties :

1. Le Trivium (les arts de la langue et de la logique)

Le Trivium est centré sur la maîtrise du langage, de la pensée et de l’expression. Il comprend trois disciplines :

Grammaire : étude des règles du langage, de la structure des mots et des phrases, ainsi que de la littérature.

Logique (ou dialectique) : développement de la pensée critique, de l’argumentation et du raisonnement.

Rhétorique : art de l’expression persuasive, tant à l’écrit qu’à l’oral.

2. Le Quadrivium (les arts mathématiques et scientifiques)

Le Quadrivium concerne les disciplines liées aux mathématiques et à l’observation du monde. Il comprend :

Arithmétique : étude des nombres et de leurs propriétés.

Géométrie : étude des formes, des dimensions et des relations spatiales.

Musique (ou harmonie) : science des sons et des proportions mathématiques dans l’harmonie musicale.

Astronomie : étude des astres, des mouvements célestes et de leurs lois.

Autres disciplines complémentaires

Dans un cadre plus large, l’enseignement classique inclut souvent :

Histoire et philosophie : pour une compréhension plus large du monde et des idées.

Théologie (dans les écoles religieuses) : étude des textes et des doctrines religieuses.

Langues anciennes (latin, grec) : fondamentales pour accéder aux textes classiques et à la culture humaniste.

Ce modèle éducatif a influencé les systèmes scolaires pendant des siècles et reste aujourd’hui une base pour certaines écoles et formations spécialisées.

 

5. L’Introduction de l’Enseignement Mixte : Une Manipulation Idéologique

Jusqu’à la fin des années 60, les écoles étaient souvent non-mixtes. La différenciation des sexes dans l’apprentissage était fondée sur la reconnaissance des spécificités cognitives et comportementales des garçons et des filles.

Avec la mixité imposée, plusieurs conséquences négatives sont apparues :

  • Une baisse de la concentration et de la performance scolaire.
  • Une uniformisation des méthodes pédagogiques, écartant les besoins spécifiques des sexes.
  • Une dévalorisation des rôles masculins et féminins, conduisant à une confusion identitaire profonde.

6. Dépendance Numérique : La Capture de l’Attention et de la Pensée

La numérisation massive des sociétés a transformé les citoyens en esclaves technologiques.

•L’éducation passe par des tablettes et des logiciels “intelligents” qui dictent les réponses.

•L’information est contrôlée par des algorithmes, favorisant les récits dominants et supprimant les voix dissidentes.

•L’attention des individus est captée par des écrans omniprésents, réduisant leur capacité de concentration et de réflexion critique.

La dépendance numérique transforme les citoyens en consommateurs passifs, incapables de penser en dehors des cadres imposés par les Big Tech et les médias de masse.

7. Jeux Vidéo et Réalité Virtuelle : L’Hypnose des Jeunes Cerveaux

L’univers vidéoludique, autrefois perçu comme un simple loisir, est devenu un puissant outil de conditionnement.

•Les jeux vidéo immersifs plongent les jeunes dans des mondes artificiels, les coupant du réel et réduisant leur intérêt pour la culture, l’histoire et le savoir.

•Les mécanismes de récompense instantanée créent une dépendance neurochimique qui favorise l’inaction et la passivité.

•Certains jeux véhiculent des messages idéologiques et des narratifs imposés, influençant insidieusement la vision du monde des joueurs.

Cette stratégie permet de neutraliser la jeunesse, la maintenant dans un état de distraction permanente.

8. Divertissement Médiatique : L’Industrie du Vide Mental

Les médias et la télévision ont abandonné toute ambition culturelle pour sombrer dans la bêtise et la médiocrité.

•Les émissions de télé-réalité glorifient le narcissisme et la vulgarité.

•L’information est remplacée par des débats hystériques et superficiels, où seuls les narratifs dominants sont tolérés.

•Les plateformes de streaming encouragent la consommation compulsive de contenus abrutissants.

L’objectif est simple : empêcher toute élévation intellectuelle, toute réflexion et tout esprit critique.

9. Virus Comportementaux : Wokisme et Écologie Punitive

Les nouveaux dogmes sociétaux sont conçus comme des virus mentaux, destinés à reprogrammer la pensée collective.

•Le wokisme promeut un monde fragmenté, où l’individu est réduit à son identité de genre, de race ou de classe, détruisant ainsi tout sentiment d’unité nationale et de civilisation.

•Le réchauffement climatique idéologisé sert d’instrument pour culpabiliser et contrôler la population, sous prétexte de “sauver la planète”.

Ces virus idéologiques sapent les fondements du bon sens et transforment les citoyens en prisonniers d’une morale imposée.

10. Tyrannie des Médias Subventionnés : La Voix Unique de la Propagande Mondialiste

Les médias traditionnels, entièrement financés par des subventions publiques et des intérêts privés mondialistes, sont devenus les prêtres d’une religion officielle.

•Toute opinion divergente est taxée de “complotisme”.

•La censure et la diffamation sont utilisées pour réduire au silence les penseurs indépendants.

•Les narratifs officiels sont imposés sans débat possible.

La propagande médiatique joue un rôle essentiel dans l’abrutissement des masses et dans l’acceptation d’un monde contrôlé.

Conclusion : La Neutralisation des Esprits, Préambule à la Dictature Technologique

La destruction de l’intelligence n’est pas un effet collatéral du progrès : elle est un projet politique et technologique délibéré.

L’abrutissement des peuples facilite leur mise sous tutelle, les rendant incapables de s’opposer aux dérives totalitaires.

Mais tout n’est pas perdu : la résistance intellectuelle existe. Lire, penser, parler librement, remettre en question les dogmes imposés… voilà les véritables actes de rébellion aujourd’hui.

Le combat pour la vérité commence par la reconquête du langage et du savoir.

 

Voici une sélection de dix ouvrages essentiels pour comprendre la destruction de l’intelligence, du savoir et de la pensée critique. Ces livres analysent les mécanismes de manipulation, l’abrutissement des masses, la corruption du langage et l’érosion de l’éducation et de la culture.

1. “1984” – George Orwell

Un classique incontournable qui expose la manipulation du langage (“novlangue”), la réécriture de l’histoire et la censure dans un régime totalitaire où “2 + 2 = 5” si le Parti l’ordonne. Une fiction prophétique qui décrit avec une précision glaçante notre réalité contemporaine.

2. “La Société du Spectacle” – Guy Debord

Un livre fondamental sur la transformation de la société en un théâtre de simulacres, où les médias et le divertissement remplacent le réel. Debord y explique comment le spectacle médiatique détourne l’attention des citoyens et les maintient dans une passivité contrôlée.

3. “La Fabrique du Crétin” – Jean-Paul Brighelli

Un ouvrage incisif qui démontre comment l’Éducation nationale sabote délibérément l’instruction en détruisant la transmission du savoir, la rigueur intellectuelle et l’esprit critique, pour fabriquer des individus ignorants et manipulables.

4. “L’Empire du Moindre Mal” – Jean-Claude Michéa

Michéa analyse la société moderne où le relativisme moral et intellectuel a détruit toute idée de vérité, conduisant à une société où le mensonge est devenu la norme et où les individus sont progressivement dépossédés de leur capacité de révolte.

5. “La Langue des Médias” – Ingrid Riocreux

Une démonstration implacable du rôle des médias dans la corruption du langage, la diffusion de narratifs biaisés et la fabrication du consentement à travers une manipulation sémantique subtile mais efficace.

6. “Le Courage de la Vérité” – Michel Onfray

Onfray y défend la nécessité de penser contre le dogme dominant, de refuser la bien-pensance imposée et de s’opposer à l’abrutissement institutionnalisé. Un appel à la résistance intellectuelle.

7. “La Tyrannie des Bouffons” – Philippe Muray

Une critique brillante de l’ère du divertissement et du politiquement correct, où la médiocrité est célébrée, la vulgarité érigée en norme et l’intelligence méprisée.

8. “L’Opium des Intellectuels” – Raymond Aron

Un livre essentiel pour comprendre comment les élites intellectuelles et médiatiques ont trahi leur mission en servant les idéologies totalitaires et en participant à la fabrique du consentement.

9. “La Matrice” – Michel Drac

Drac dissèque les stratégies de contrôle mental, la désinformation et la manipulation des foules à travers les médias, l’éducation et les nouvelles technologies.

10. “Propaganda” – Edward Bernays

Un ouvrage fondateur sur les techniques modernes de propagande et de manipulation des masses. Bernays, pionnier des relations publiques, y explique comment façonner l’opinion publique en utilisant la psychologie et les médias de masse.

Bonus : d’autres lectures recommandées

“Les Origines du Totalitarisme” – Hannah Arendt

“Technopoly” – Neil Postman

“La médiocratie” – Alain Deneault

“Crise de la culture” – Hannah Arendt

“L’Enseignement de l’ignorance” – Jean-Claude Michéa

Ces ouvrages permettent de comprendre en profondeur les mécanismes qui ont conduit à l’effondrement de la pensée critique et de l’intelligence. Une lecture essentielle pour qui veut résister à l’abrutissement généralisé et retrouver les armes intellectuelles nécessaires à la liberté.

 

Si vous cherchez des ouvrages plus anciens et rares, qui traitent de la corruption du savoir, de la manipulation des esprits et de la destruction de l’intelligence, voici une sélection précieuse de textes souvent oubliés mais toujours d’actualité.

1. “La République” – Platon (IVe siècle av. J.-C.)

Un texte fondamental où Platon évoque le contrôle de l’éducation et du langage par les élites, la manipulation des masses et la transformation des sociétés par des récits falsifiés. Il met en garde contre les sophistes, qui pervertissent la vérité par la rhétorique.

2. “Les Sophistes” – Platon (IVe siècle av. J.-C.)

Un complément à La République, où Platon critique ces faiseurs d’opinion qui manipulent le langage pour imposer des croyances et corrompre l’intelligence collective.

3. “Discours de la servitude volontaire” – Étienne de La Boétie (1576)

Un texte rare et fondamental sur la façon dont les peuples se laissent asservir par paresse intellectuelle et par habitude. Il explique comment l’ignorance et la soumission volontaire sont entretenues par les dirigeants.

4. “Novum Organum” – Francis Bacon (1620)

Ouvrage fondateur de la pensée scientifique moderne, Bacon y expose les “idoles de l’esprit”, c’est-à-dire les biais cognitifs et les illusions qui empêchent les hommes d’accéder à la vérité. Une dénonciation des superstitions et des manipulations intellectuelles.

5. “Le Contrat Social” – Jean-Jacques Rousseau (1762)

Rousseau analyse comment les systèmes éducatifs et politiques façonnent la pensée des citoyens et les rendent dépendants du pouvoir au lieu de les élever vers l’autonomie intellectuelle.

6. “Réflexions sur la Révolution en France” – Edmund Burke (1790)

Un texte crucial pour comprendre comment une révolution idéologique peut détruire les bases de la culture et de la raison, en remplaçant le réel par un discours démagogique et destructeur.

7. “De l’Instruction Publique” – Condorcet (1791)

Un ouvrage rare où Condorcet démontre que l’éducation publique peut être un outil d’émancipation… ou d’asservissement, selon la manière dont elle est administrée.

8. “Les Illusions perdues” – Honoré de Balzac (1837-1843)

Un roman essentiel pour comprendre comment les médias, la presse et l’édition peuvent être corrompus et utilisés pour manipuler l’opinion publique en favorisant l’ignorance et le sensationnalisme.

9. “L’Assassinat de la langue française” – Charles Maurras (1921)

Un ouvrage qui documente la destruction volontaire du français, la dégénérescence du langage et l’impact de la corruption des mots sur la pensée et la culture.

10. “L’Anathème” – Augustin Cochin (1912)

Un livre rare où Cochin analyse les mécanismes de contrôle de l’opinion publique par des réseaux idéologiques, en s’appuyant sur l’exemple de la Révolution française et des logiques de propagande.

Bonus : D’autres textes oubliés mais essentiels

“Les Caractères” – La Bruyère (1688) → Sur la décadence intellectuelle et morale de son époque.

“L’Art d’avoir toujours raison” – Arthur Schopenhauer (1831) → Un traité sur les stratégies rhétoriques utilisées pour tromper et manipuler.

“La psychologie des foules” – Gustave Le Bon (1895) → Une œuvre majeure sur la manipulation des masses et la destruction de la pensée individuelle.

“La Trahison des clercs” – Julien Benda (1927) → Comment les intellectuels se sont soumis aux idéologies et ont trahi leur mission de vérité.

“Les Origines de la décadence antique” – Montesquieu (1748, Esprit des Lois) → Une réflexion sur la corruption intellectuelle et morale qui précède l’effondrement des civilisations.

Ces ouvrages permettent de remonter aux racines de la destruction du savoir et de l’intelligence, en analysant les processus historiques de manipulation, d’abêtissement et de perversion du langage. Beaucoup d’entre eux sont difficiles à trouver, mais ils constituent des trésors intellectuels pour qui veut comprendre comment les élites sabordent la pensée des peuples depuis des siècles.

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Ludovic Malot, Economiste & Entrepreneur

Auteur du livre Le Suicide Monétaire aux éditions Maïa

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